Ecouter le bruissement du vent dans les saules,
dans la fraicheur de l'aube caressant mes épaules
Humer l'odeur du feu de bois dans l'air du matin,
mordre la part encore chaude d'une tarte tatin
Gouter le café et la beurrée croustillante
Penser au bonheur d'une journée accueillante
et,tout à coup,d'un déchainement joyeux
Voir l'horizon s'embraser de milles feux,
Toucher son corps doux encore assoupi,
poser mes levres sur son cou allangui
sentir peu à peu ses caresses eveiller mes sens,
et monter le desir en une houle intense.
et sans ouvrir les yeux partir dans les nuages
Au loin la terre n'est plus qu'une image
Seul un ténu fil d' argent m'y relie encore.
Qu'ai-je fait ? d'un élan fabuleux j'ai rompu le contact,
je vogue dans l'immensité de l'univers opaque
,legere comme un souffle,mon esprit ou mon ame
flotte au gré des courants aussi tenu que flamme.
Pourtant j'entends un son
après des millénaires ,
c'est comme une chanson,
presqu'une prière .
Dans l'infini du temps je me suis arreté
et moi,simple petite corde,perdue dans le néant,
me suis mis a vibrer
comme le chant des cigale par une nuit d'été
Alors,tout alentour, s'en sont venus des etres en devenir
,de faibles énergies qui ne veulent pas mourir
elles se sont assemblées jusqu'a devenir boule
émergeant du néant,en immense foule
enfler,,gonfler,dilater et en astre s'éclater .
Encore un effort et les petites cordes attardées se sont fait planète
tournant alentour de ce divin soleil ou a surgit l'amour
C'est ainsi que bravant espace et temps,me suis fait gamete.
Un jour peut-etre je reviendrais rejoindre ce corps allangui
dont ne m'a pas quitté le souvenir chéri.
j'ai passé tout ce temps à joindre des chimères ,
à revenir des cieux jusqu'au ventre de ma mère
Et je n'ai rien trouvé de plus merveilleux
que ce que j'ai quitté .et ou j'étais henreux
Suis-je meme un jour parti ?
Ou bien un seul reve a suffit
pour me sembler plus long que mille millénaires ?
Et chanter les louanges à la gloire de mon père