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7 janvier 2005

la cime de soi

La cime de soi

Il faut crever son plafond de nuages

Il faut entrer dans la lumière

De ses pensées intimes gravir l’âpre cime

Ne plus exister que pour mieux mourir.

Rejeter commme futiles les éphèmères bonheurs

D’ amours illusoires dont on voudrait tant prendre sa part

Né d’une pluie d ‘été , en étant une gouttelette ,

J’ai ensemencé sur cette terre féconde la graine d’un amour,

D’un exaltant bonheur ,et j’ai vibré longuement dans ce concert de deux âmes

Lorsque de nulle part surgit l’aigle noir qui emporta mon cœur

Me laissant terrassé ,triste et solitaire au pied de mon arbre .

Alors ,dans la succession infinie des jours ,j’ai gravi seul le chemin de la sérénité. Pas à pas j’ai tous mes sens apaisé ,j’ai décontracté jusqu’à mon cœur

J’ai fais miennes des idées de pureté et d’ascèse jusqu’à ne plus sentir mon corps peser .

C’est ainsi que sans peur ni angoisse j’ai crevé mon plafond de nuages et suis entré dans la lumère .

 

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6 janvier 2005

bouquet d'amour

Le bouquet d’amour

D’abord c’est le lys ,celui ou l’on écrit " je t’aime 

la pureté, l’élégance, l’esprit, le poème

Puis vient le gros dahlia ou se mélange

le rouge et le jaune, c’est mon cœur embrasé

Etonné, subjugué par ton charme étrange

ce sont les messages d ‘ amour qu ‘il exhale

par l’odeur enivrante de ses mille pétales.

Vois cette rose tendre couleur de chair,

Que près du dahlia je dispose

c’est ton petit cœur qui bat près du mien.

Quand ta poitrine sur moi repose

Aux instants ou l’on est si bien

Viennent ensuite en gerbes élancées ces glaïeuls roses,

au saumon mêlé du vert de l’espérance

qui représentent nos désirs sans cesse comblés,

sans cesse ravivée, toujours en transe.

Et ces deux iris au bleu si doux ce sont tes yeux

qui hantent mes pensées, mes songes merveilleux

,Leurs corolles sombres et veloutées d’un ton très rare

Sont les cils voilés, doux comme ton langoureux regard.

Tout alentour, comme des milliers de baisers,

Rieurs, gamins, effrontés, légers

ces petites fleurs blanches semées comme neige.

dansent en sarabande un joyeux et long cortège

Enfin une marguerite que l’on cueille 

:je t’aime, un peu, beaucoup.

Rappelle tant de souvenirs que l’on effeuille

Comme soupirs dans ton cou

Ne regardes pas dans le coin,

bien seule, cette petite fleur violette  :

Colchique dans les prés………….

4 janvier 2005

reveries astrales

 

Ecouter le bruissement du vent dans les saules,

dans la fraicheur de l'aube caressant mes épaules

Humer l'odeur du feu de bois dans l'air du matin,

mordre la part encore chaude d'une tarte tatin

Gouter le café et la beurrée croustillante

Penser au bonheur d'une journée accueillante

et,tout à coup,d'un déchainement joyeux

Voir l'horizon s'embraser de milles feux,


Toucher son corps doux encore assoupi,

poser mes levres sur son cou allangui

sentir peu à peu ses caresses eveiller mes sens,

et monter le desir en une houle intense.


et sans ouvrir les yeux partir dans les nuages

Au loin la terre n'est plus qu'une image

Seul un ténu fil d' argent m'y relie encore.


Qu'ai-je fait ? d'un élan fabuleux j'ai rompu le contact,

je vogue dans l'immensité de l'univers opaque

,legere comme un souffle,mon esprit ou mon ame

flotte au gré des courants aussi tenu que flamme.


Pourtant j'entends un son

après des millénaires ,

c'est comme une chanson,

presqu'une prière .

Dans l'infini du temps je me suis arreté

et moi,simple petite corde,perdue dans le néant,

me suis mis a vibrer

comme le chant des cigale par une nuit d'été

Alors,tout alentour, s'en sont venus des etres en devenir

,de faibles énergies qui ne veulent pas mourir

elles se sont assemblées jusqu'a devenir boule

émergeant du néant,en immense foule

enfler,,gonfler,dilater et en astre s'éclater .

Encore un effort et les petites cordes attardées se sont fait planète

tournant alentour de ce divin soleil ou a surgit l'amour


C'est ainsi que bravant espace et temps,me suis fait gamete.

Un jour peut-etre je reviendrais rejoindre ce corps allangui

dont ne m'a pas quitté le souvenir chéri.

j'ai passé tout ce temps à joindre des chimères ,

à revenir des cieux jusqu'au ventre de ma mère

Et je n'ai rien trouvé de plus merveilleux

que ce que j'ai quitté .et ou j'étais henreux

Suis-je meme un jour parti ?

Ou bien un seul reve a suffit

pour me sembler plus long que mille millénaires ?

Et chanter les louanges à la gloire de mon père

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