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4 janvier 2005

reveries astrales

 

Ecouter le bruissement du vent dans les saules,

dans la fraicheur de l'aube caressant mes épaules

Humer l'odeur du feu de bois dans l'air du matin,

mordre la part encore chaude d'une tarte tatin

Gouter le café et la beurrée croustillante

Penser au bonheur d'une journée accueillante

et,tout à coup,d'un déchainement joyeux

Voir l'horizon s'embraser de milles feux,


Toucher son corps doux encore assoupi,

poser mes levres sur son cou allangui

sentir peu à peu ses caresses eveiller mes sens,

et monter le desir en une houle intense.


et sans ouvrir les yeux partir dans les nuages

Au loin la terre n'est plus qu'une image

Seul un ténu fil d' argent m'y relie encore.


Qu'ai-je fait ? d'un élan fabuleux j'ai rompu le contact,

je vogue dans l'immensité de l'univers opaque

,legere comme un souffle,mon esprit ou mon ame

flotte au gré des courants aussi tenu que flamme.


Pourtant j'entends un son

après des millénaires ,

c'est comme une chanson,

presqu'une prière .

Dans l'infini du temps je me suis arreté

et moi,simple petite corde,perdue dans le néant,

me suis mis a vibrer

comme le chant des cigale par une nuit d'été

Alors,tout alentour, s'en sont venus des etres en devenir

,de faibles énergies qui ne veulent pas mourir

elles se sont assemblées jusqu'a devenir boule

émergeant du néant,en immense foule

enfler,,gonfler,dilater et en astre s'éclater .

Encore un effort et les petites cordes attardées se sont fait planète

tournant alentour de ce divin soleil ou a surgit l'amour


C'est ainsi que bravant espace et temps,me suis fait gamete.

Un jour peut-etre je reviendrais rejoindre ce corps allangui

dont ne m'a pas quitté le souvenir chéri.

j'ai passé tout ce temps à joindre des chimères ,

à revenir des cieux jusqu'au ventre de ma mère

Et je n'ai rien trouvé de plus merveilleux

que ce que j'ai quitté .et ou j'étais henreux

Suis-je meme un jour parti ?

Ou bien un seul reve a suffit

pour me sembler plus long que mille millénaires ?

Et chanter les louanges à la gloire de mon père

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